Aux vents. Aux oublis. Au fer rouge. Au loin. Au fond. Boucle par la boucle. Boulimique. Ecume de spasmes. Extase de la chute à l’orée des falaises de craie. Silences oubliés. Allez rigole, quand tu contemple le vide, tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines enlacé de secousses, carambole les contours du vide, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages. Ce n’est pas si compliqué, souviens toi. Laisses toi happer, glisse doucement. Ouvre la porte des eaux troubles, la casse des furias empalées, retranchés dedans de nouveaux charniers de basalte. Aux portes endormies, attiré par les sirènes du vide, vas donc là-bas pour gueuler à tue tête. Brebis égarées dans des vallées désertiques. Hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques. Fureurs maladives tout s’affaisse. Glissade du tourment épileptique. Se raccrocher aux branches dans la chute. Endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Sous les colonnes d’opiums frelatés, des cascades de plombs en fusion. Tout se mélange. On ne sait plus. Fastes charnels aux confinements des couvres feux. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil. Le sang s’écoule des corps qui se meurent, frissons spasmes sclérosant la colonne vertébrale, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe. Dormir. On veut dormir. Donnez nous les doses d’oubli. Dormir l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. Eclats sismiques aux feux rougissants. Nos bouches grandes ouvertes, suspension du sursis aux contrés des cordes cassantes. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté. La minuterie de l'horlogerie suisse, la mécanique de la précision, de l'incision, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages, flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes.
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